En ce 17 novembre, ce qu’il fallait retenir, c’était la rencontre avec des hommes en jaune sur les tables de jeux et de sympathiques gilets rouges pour venir nous expliquer les diverses règles. Retour en images sur ce Festi Ludik un peu particulier, où l’affluence fut limitée ce samedi. Moins de monde, donc moins de rencontres, snif, mais un niveau sonore plus supportable et moins de difficultés à trouver des tables libres. À toute chose, malheur est bon, comme on dit.
Bienvenue en enfer !
Nous avons pu tester Cerbère, le dernier né de La Boite De Jeux. Ce jeu de course semi-coopératif est dynamique et bien pensé. Testé à 4 et 5 joueurs (le jeu est jouable de 3 à 7), nous dirons que le meilleur équilibre des forces se trouve à 5 et 6 joueurs. Et les plateaux à double face et les diverses cartes permettent un bon renouvellement des parties. Sans être une claque ludique exceptionnelle, le jeu mérite les commentaires positifs qu’il reçoit depuis sa sortie.

Kingdomimonstre !
The Big Monster se propose de gérer des monstres, seul ou en équipe, les faire muter, les assembler et combiner autour de votre tuile de départ pour marquer le plus de points possibles, un peu façon Kingdomino. En équipe (3 équipes de 2 lors de notre partie), l’interaction est encore renforcée et l’équilibre n’est pas forcément facile à trouver, car au final, c’est le score le moins élevé des 2 joueurs de l’équipe qui sera conservé. Une belle surprise que ce jeu, que nous verrions bien sur les tables pour notre soirée dans l’espace.
Urbi et Orbis
Le dernier Space Cowboys fait son petit bonhomme de chemin depuis sa sortie et cela se comprend. Si la thématique est certes totalement plaquée, les divers choix possibles sont cornéliens et génèrent une tension constante autour de la table. Même si le jeu s’avère être plus opportuniste que d’une grande profondeur stratégique, le gameplay procure un réel plaisir ludique.
Petit tour des salles
Ambiance très calme autour des jeux plus costauds, et pour cause, peu de candidats juste avant le repas du soir , si ce n’est trois joueurs autour de l’excellent AuZtralia de Martin Wallace.
Les jeux surdimensionnés étaient de nouveau de la fête, ici le panda de Takenoko tout juste sorti de sa cage.
Coté jeux de guerre, des aficionados toujours motivés pour faire partager leur passion.

Adjugé !
Avant d’aller dîner, grignotage de quelques cacahuètes avec Peanut Club, jeu d’enchères dans lequel les convives paient des objets farfelus en chameaux, millions de dollars ou cacahuètes; ambiance assurée autour de la table. Au-delà du pur et simple mécanisme d’enchères montantes, chaque joueur peut influer sur les règles avec divers jetons, utilisables au maximum 2 fois dans la partie (possibilité de doubler la valeur de ses cartes, modifier l’importance des moyens de paiement ou exclure un de ceux-ci…etc), ce qui renforce l’impression de chaos inhérent à ce type de jeu, mais c’est cela qui est bon.
Quelques exemples de cartes en vente…
En soirée
Les enfants ont trouvé leur bonheur, entre logique…
… et dessins et adresse.

Conclusion
Ce samedi a donc été l’occasion pour nous de faire quelques belles découvertes, cette fin d’année post-Essen ayant été plus riche en sorties ludiques de qualité que l’année dernière à la même époque; même si l’ambiance générale a parfois souffert d’un nombre moins important de participants du fait des mobilisations diverses, l’affluence limitée a été l’occasion de moins souffrir du bruit et de l’effervescence habituels, et de pouvoir profiter davantage des diverses expériences ludiques. Le Roch’Fort en Jeux de cette année a de nouveau été une belle édition et il nous tarde déjà de venir y retraîner nos guêtres.
Sinon, en ce qui concerne notre prochaine soirée, retour dans la salle Gérard Philipe le 23 novembre à 20h; au plaisir de vous y voir. Bonne semaine à tous.